CSAIG - Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Gabon

Conférence islamique internationale , sous le thème du « rôle des mosquées dans les reformes sociétales »

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Au cours de la conférence islamique internationale co-organisée, à Libreville les 3 et 4 avril, par la Ligue islamique mondiale et le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon, sous le thème du « rôle des mosquées dans les reformes sociétales », plusieurs communications ont été faites au public, dont celle portant sur le rôle que doit jouer l’Imam dans une mosquée, qui a débuté par la définition même du titre d’imam, des indications sur le profil qui doit être le sien, et les conditions d’accès à ce statut. Ces informations ont été accompagnées d’autres éclairages, comme la perception qui doit être faite de la mosquée elle-même, qui est un lieu de prière et de formation pluridisciplinaire ; un véritable temple du savoir.

L’imam, selon le Professeur Youssef, est d’abord le responsable de la mosquée. Il organise les prières, doit représenter une référence dans la vie de tous les jours, et son rôle primordial est de faire connaitre la religion islamique.

Pour ce qui est des conditionnalités d’accès à ce titre, l’imam doit être un bon prédicateur ; ce qui nécessite une certaine connaissance du coran. Il doit minimale de la vie du Prophète et du monde islamique, a indiqué le conférencier, ajoutant que l’imam doit aussi, accessoirement, avoir une connaissance pratique des outils informatiques qui lui sont affectés. Il doit jouir des toutes ses facultés mentales, faire montre de maturité d’esprit et être de sexe masculin.

Au plan comportemental, a encore indiqué l’orateur, l’imam ne doit pas se laisser aller à  la colère, il doit avoir la capacité d’analyse des besoins réels de la mosquée et savoir faire don de sa personne. Il doit soigner son aspect physique tout en se montrant peu porté vers les biens matériels.

Au sujet de la spécificité du rôle de la mosquée, le Dr Abdel Lamine a expliqué que celle-ci doit être un lieu de culte et de formation pluridisciplinaire, un véritable temple du savoir car, jadis, il n’y avait pas de différence entre l’endroit où l’on apprenait la religion et celui où se faisait l’apprentissage de la vie de tous les jours. ‘’Les croyants doivent amener leur transmettre le savoir’’, a-t-il conclu.
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